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Le dernier mtro


Paris en 1942. L’Occupation allemande a fait fuir Lucas Steiner, mari juif de Marion Steiner et directeur du Théâtre Montmartre, semble-t-il en Amérique du Sud. Marion, nouvelle directrice du théâtre, engage un certain Bernard Granger comme acteur dans une pièce norvégienne. Marion elle-même jouera le premier rôle féminin. Par la suite on découvre que Lucas n’est pas parti mais il s’est caché dans la cave du théâtre où sa femme vient le voir chaque soir après le spectacle. Une fois la zone libre envahie par les Allemands, Lucas est obligé à rester dans la cave jusqu’à la fin de la guerre et il s’engage à mettre en scène la pièce par l’entremise de sa femme. Cependant, Bernard annonce qu’il va joindre la Résistance et quitter le théâtre. Devant une descente de la Gestapo, Marion confie à Bernard la tâche de cacher Lucas, qui est toujours prisonnier dans la cave. Celui-ci révèle à Bernard que sa femme est en fait amoureuse de lui…

Truffaut dénonce, avec intelligence et finesse, l'intolérance et le racisme, en faisant un éloge du théâtre et du métier du comédien. Le film raconte le solitude, la méfiance et le courage des hommes et des femmes dans une ville privée de temps en temps d'electricité, mais plus encore de liberté.

Le dernier métro a été très bien accueilli par la critique et par le public. De plus, il a été honoré par dix Césars. Ce film réalise le vieux désir de Truffaut de mettre en scène un film sur l’Occupation.

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